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La Lettre M.fr - Agriviva se diversifie dans les jus de fruits et veut doubler de taille

Dernière mise à jour : 16 févr. 2022




Jean-Pierre Landes, DG d'Agriviva présente sa nouvelle machine de décontamination des jus de fruits. Mickaël Deneux / deneux@lalettrem.net


> « Nous souhaitons porter notre effectif à 35 personnes et atteindre un chiffre d’affaires de 4 M€ à la fin de 2022. » Jean-Pierre Landes, le DG d’Agriviva (conditionnement de fruits et légumes prêts à préparer, 1,8 M€ de CA, quinze salariés) se veut ambitieux pour la croissance de son entreprise. Membre du pôle de transformation alimentaire du Marché d’intérêt général (Min) de Montpellier, la société se lance à la conquête du marché du jus de fruits. L’entreprise commercialise deux nouvelles gammes de jus de fruits à partir de décembre, l’une en grandes et moyennes surfaces (GMS), l’autre à destination des circuits bio spécialisés. Depuis deux semaines, Agriviva exploite dans son entrepôt de 1 000 m2 une machine utilisant une technologie de décontamination par les ultra-violets, développée par la start-up orléanaise BioSafeLight (voir encadré). Au total, l’entreprise héraultaise a investi 200 k€ sur cette nouvelle innovation. Cette machine possède une capacité de production de 1 500 litres par jour.

> Deuxième machine en décembre

> Une deuxième machine sera mise en production en décembre prochain, utilisant le même procédé de décontamination sur les fruits, légumes et salades. En effet, Agriviva prévoit de lancer une nouvelle gamme de barquettes de salades de fruits et de crudités, dénommée « Atelier fraicheur ». Elle proposera cinq à six références, aussi bien pour la GMS que pour le circuit bio spécialisé. Au total, l’entreprise espère tripler ses capacités de production pour la porter à près de neuf tonnes de fruits et légumes traités par jour, dont 70 % de produits régionaux et 33 % de produits bio.

> La coopérative montpelliéraine utilise depuis 2018 une technologie utilisant les ultraviolets, développée par la start-up orléanaise BioSafeLight. L’innovation développée se pose comme une alternative aux traitements thermiques comme la pasteurisation. Jean-Pierre Landes y voit un double avantage « Pour les jus de fruits, la technologie permet de faire passer les dates limites de consommation de trois à vingt-huit jours. Sans toutefois altérer la qualité des fibres, des enzymes et des vitamines de nos produits. » Conçue pour décontaminer le jus frais, le lait, les sirops de sucre ou encore les thés glacés, la technologie repose aussi sur la combinaison des UV-C et la turbulence des liquides troubles ou opaques.


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